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Le PS s’attaque aux conséquences de la crise, pas aux causes
29/11/2010 19:17
Des moyens pour tous !
Le texte sur l’égalité réelle, qui a fait tant polémique est doublement intéressant. Il présente une véritable logique dans la droite ligne du « care » mort-né de Martine Aubry. S’il y a bien sûr des mesures intéressantes (fusion CSG / Impôt sur le revenu, interdiction du crédit revolving…), ce premier jet du programme du parti socialiste comporte également d’innombrables nouvelles dépenses (allocation étudiant, nouvelles places de crèche, allongement de la durée de la scolarisation…)
En clair, le Parti Socialiste prend soin de tous. Pour les jeunes, il promet une allocation étudiant, 80% de bacheliers, 50% d’étudiants dans le supérieur. Pour les salariés, il promet une augmentation des salaires, des logements meilleurs marchés. On ne compte plus les aides nouvelles proposées dans ce projet. Naturellement, les méchantes entreprises seront pénalisées par des taxes supplémentaires si elles distribuent trop de dividendes ou ont trop de contrats précaires.
L’oubli de la mondialisation
Ce texte révèle tout de même une incompréhension incroyable des mécanismes économiques (peut-on y voir les conséquences du départ de Jacques Généreux ?). Bien sûr, le PS propose des sanctions contre les méchantes entreprises et les méchants banquiers. Mais les socialistes ne remettent absolument pas en cause cette globalisation néolibérale qui appauvrit les classes populaires et entretient un chômage de masse, comme le soulignent de nombreux économistes.
Le rôle du libre-échange, de la libre-circulation des mouvements de capitaux, de la déréglementation financière sont largement ignorés. Le PS ne propose pas de changer les règles du jeu mais d’essayer de compenser les effets pervers de la globalisation en distribuant un argent que l’Etat n’a plus et dont la globalisation le prive. Et pour dénoncer certaines dérives, il propose des sanctions qui sont soit indolores, soit qui auront des effets pervers (augmentation des charges).
Une aile gauche hors sujet
De manière assez intéressante, l’aile droite du parti a mal accueilli ces propositions. On peut y voir du réalisme politique ou une forme de mutation terminale du socialisme en un parti centriste conservateur et gestionnaire qui n’aurait plus la moindre envie de changer quoique ce soit. Car finalement, que propose cette aile droite ? Elle camoufle une incapacité à proposer une alternative économique en une capacité de gestion dont on voit aujourd’hui qu’elle est bien illusoire.
Mais ce qui montre l’épuisement total du PS, c’est bien le manque de radicalité de son aile gauche sur les questions économiques malgré la crise que nous traversons. Le « juste-échange » est uniquement une posture. En cela, le texte du discours de candidature d’Arnaud Montebourg résume parfaitement la situation. Ce n’est pas pour changer la vie des Français qu’il souhaite se présenter, mais bien pour satisfaire un ego dont la boursouflure éclabousse tout son texte.
Oui, la France a beaucoup de problèmes. Le Parti Socialiste en est un en ce qu’il est le principal parti d’opposition mais qu’il ne propose en aucun cas une alternative. Et comme même son aile gauche ne le fait pas, les Français ont tout intérêt à aller voir ailleurs pour changer leur vie.
Laurent Pinsolle
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De l’indécence européenne
29/11/2010 00:06
Nous avons sans doute atteint une forme de moment de vérité. La crise économique actuelle révèle tous les travers de cette construction européenne dans sa bulle dorée, qui casse l’économie réelle, appauvrit les peuples qui la composent et ne sert que ses intérêts et ceux des puissants.
Deux poids, deux mesures
Il y a quelque chose de kafkaïen à apprendre que la Cour de Justice européenne vient de donner raison aux fonctionnaires européens pour imposer une augmentation de leur traitement de 3.7% l’an prochain. Parallèlement, la Commission Européenne se bat avec les Etats pour obtenir une augmentation de son budget de près de 6% alors que les Etats membres veulent la plafonner à 2.9%. Si c’est la crise pour les Etats qui doivent tailler dans leur budget, ça ne l’est pas pour cette Europe !
Quelle indécence révoltante de constater que les mêmes fonctionnaires (déjà très bien payés) qui imposent aux Etats un cocktail amer de baisses de salaires et de hausses d’impôts peuvent employer de tels moyens pour augmenter encore leur traitement alors que tout le continent se sert la ceinture. En signe de solidarité, ils devraient avoir la décence de faire un geste de solidarité vis-à-vis de tous ces peuples qu’ils font souffrir. Mais non, les efforts ne valent que pour les autres et surtout pas pour eux.
Une Europe coupée des réalités
Il est proprement hallucinant que les oligarques européens ne saisissent pas l’indécence d’un tel comportement. Comment ne comprennent-ils pas qu’ils sont en train de couper la branche sur laquelle ils sont assis ? Car il est évident que les peuples vont finir par se révolter contre une construction européenne aussi cynique. Cette Union Européenne est en train de tuer l’idée même d’Europe en exigeant des autres des efforts qu’elle refuse de faire de son côté.
En tout cas, cela nous donne une belle leçon sur les dangers d’une construction supranationale. Non seulement, elle est inefficace économiquement car une seule politique ne peut pas convenir à des réalités différentes, mais en outre, elle entraîne une coupure de la réalité gigantesque de ses élites. Aucun dirigeant national n’aurait l’indécence de faire de telles demandes aujourd’hui. Bref, il faut définitivement se méfier de ces constructions de l’esprit trop déconnectées de la réalité.
Comment des peuples qui subissent baisses des salaires et des prestations sociales parallèlement à des hausses d’impôts pourraient longtemps supporter le cynisme d’une Europe qui demande plus d’argent et protège les multinationales ? Rendez-vous en janvier en Irlande pour une première réponse.
Laurent Pinsolle
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Fermeture de la raffinerie de Reichstett : la débâcle des délocalisations continue !
28/11/2010 13:06
J’ai réalisé aujourd’hui, en l’Alsace, la première étape de mon « tour de France » pour la sortie de l’euro, une rupture audacieuse et nécessaire qui permettrait de créer un million d’emplois dans notre pays.
La visite de la raffinerie de Reichstett a été particulièrement édifiante. Voilà un outil industriel racheté début 2008 à Shell par une société suisse, Pétroplus, qui a bénéficié d’investissements importants (plus de 100 millions d’euros), qui produit du gasoil (un produit fabriqué en quantité insuffisante dans notre pays) et qui est la dernière raffinerie - disposant d’un marché local important de surcroît - du quart nord-est de l’Hexagone.
Et pourtant, elle doit fermer dans six mois !
La direction invoque un manque de rentabilité, mais les syndicats rappellent qu’il n’y a aucune transparence comptable permettant de vérifier cette affirmation.
Mais surtout, cela confirme l’absence totale de vision nationale sur le raffinage pétrolier, activité pourtant stratégique pour le pays. Total vient de fermer Dunkerque, Pétroplus va fermer Reichstett, et la France va importer toujours plus de carburant d’Allemagne, des Pays-Bas et de Belgique, pour couvrir des besoins qui, eux, demeurent importants !
On nous dit que la consommation française faiblit, mais alors pourquoi abandonne-t-on ces substantielles parts de marché à ces trois pays voisins ?
Le secteur de l’énergie est trop stratégique pour que l’Etat laisse Total décider de tout dans cette filière. Contrairement à ce que l’on croit, intérêt de Total n’est pas égal à intérêt national.
Comme dans le secteur de l’électricité ou du gaz, il est temps de reprendre en main la politique pétrolière de la France, car seul l’Etat peut porter une vision à 50 ans, alors que les actionnaires privés ont les yeux rivés sur les résultats trimestriels et le cours de la Bourse.
Le dramatique résultat est là : 253 femmes et hommes perdant leur emploi, sans parler des 1000 emplois de sous-traitants qui vont aussi disparaître. Même en Alsace, région prospère, la cohorte des délocalisations frappe la population.
Notre pays est saigné par cette débâcle industrielle. Mais quand ouvrira-t-on les yeux enfin sur ses conséquences et bien sûr sur ses causes ?
NDA
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Fermeture de la raffinerie de Reichstett : la débâcle des délocalisations continue !
28/11/2010 13:06
J’ai réalisé aujourd’hui, en l’Alsace, la première étape de mon « tour de France » pour la sortie de l’euro, une rupture audacieuse et nécessaire qui permettrait de créer un million d’emplois dans notre pays.
La visite de la raffinerie de Reichstett a été particulièrement édifiante. Voilà un outil industriel racheté début 2008 à Shell par une société suisse, Pétroplus, qui a bénéficié d’investissements importants (plus de 100 millions d’euros), qui produit du gasoil (un produit fabriqué en quantité insuffisante dans notre pays) et qui est la dernière raffinerie - disposant d’un marché local important de surcroît - du quart nord-est de l’Hexagone.
Et pourtant, elle doit fermer dans six mois !
La direction invoque un manque de rentabilité, mais les syndicats rappellent qu’il n’y a aucune transparence comptable permettant de vérifier cette affirmation.
Mais surtout, cela confirme l’absence totale de vision nationale sur le raffinage pétrolier, activité pourtant stratégique pour le pays. Total vient de fermer Dunkerque, Pétroplus va fermer Reichstett, et la France va importer toujours plus de carburant d’Allemagne, des Pays-Bas et de Belgique, pour couvrir des besoins qui, eux, demeurent importants !
On nous dit que la consommation française faiblit, mais alors pourquoi abandonne-t-on ces substantielles parts de marché à ces trois pays voisins ?
Le secteur de l’énergie est trop stratégique pour que l’Etat laisse Total décider de tout dans cette filière. Contrairement à ce que l’on croit, intérêt de Total n’est pas égal à intérêt national.
Comme dans le secteur de l’électricité ou du gaz, il est temps de reprendre en main la politique pétrolière de la France, car seul l’Etat peut porter une vision à 50 ans, alors que les actionnaires privés ont les yeux rivés sur les résultats trimestriels et le cours de la Bourse.
Le dramatique résultat est là : 253 femmes et hommes perdant leur emploi, sans parler des 1000 emplois de sous-traitants qui vont aussi disparaître. Même en Alsace, région prospère, la cohorte des délocalisations frappe la population.
Notre pays est saigné par cette débâcle industrielle. Mais quand ouvrira-t-on les yeux enfin sur ses conséquences et bien sûr sur ses causes ?
NDA
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